** . . .: septembre 2007

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22 septembre 2007

Un jour au Plaza

A Lille, entre le boulevard de la Liberté et la rue Nationale, il y a un passage.

C'est un lieu étrange, oublié, limite surréaliste.

J'avais mon oeil braqué dessus depuis un moment, et ce matin j'y suis allé prendre quelques photos, histoire de sauvegarder l'endroit avant son inéluctable ravalement.

Voici :


Et puis la nuit dernière, la Lune était toute belle, jouant à cache cache avec les nuages... j'aurais aimé réussir à mieux la photographier mais bon... en gros voila :

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19 septembre 2007

J'en pleure encore.


Je crois bien que c'est la plus belle chose que j'ai vue sur internet de toute ma vie.
Faites-vous plaisir, regardez ça jusqu'au bout.

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18 septembre 2007

28 Weeks Later...

Encore une suite réussie.
28 Days Later de Danny Boyle était déja une bonne grosse claque dans la gueule des films de zombies americano-plan plan.
Le traitement visuel (filmé en numérique assumé avec du bon gros grain qui texturise), la caméra hyper tendue, la musique, les décors, tout ça donnait au film un très agréable goût de fraicheur british.
Personnellement, je ne misais pas un kopek sur la suite. En voyant les premières images, avec l'armée américaine qui prend le contrôle des restes de la Grande Bretagne, ça sentait trop la récupération hollywoodienne.
Beh j'ai mal jugé : il conserve les mêmes atouts.

Dès la scène d'intro, traumatisante, on sait que le film reste à des kilomètres du moule américain. Et même s'il reste visuellement très proche du film de Danny Boyle, avec un budget clairement revu à la hausse, ce film gagne une identité propre : grave, désespérée, et humaine.

Quand l'horreur n'est pas à l'écran, c'est l'angoisse qui règne. Et quand l'horreur entre dans le champ, elle est tellement vive, pleine d'une violence crue, que pour ma part j'avais du mal à croire en voyant certaines scènes, qu'elles se déroulaient réellement dans l'histoire (espérant le ressort salvateur du cauchemar, ou autre...).
Mais on n'est pas définitivement traumatisés pour autant. Il y a aussi des scènes qui vous mettent un bon gros sourire sadique sur le visage (celle avec l'hélic
optère dans le parc).

Un enfant perdu au milieu de l'après-braderie.

Et puis en ce qui concerne la présence des militaires dans le film, on y voit clairement une critique de leur volonté de contrôle sous couvert de suprématie, exercée en Irak, en Afghanistan, ou au Vietnam. ça parait con à dire pour un film d'horreur, mais franchement, quand on les voit gèrer la situation, le parallèle semble évident : remettre en place un semblant de démocratie, déployer une grande force armée pour contrôler le danger éventuel, protéger la population en la ghetohisant, et quand l'ennemi n'est plus clairement discernable du civil innocent, tirer dans le tas.

Ici, le virus de la "rage" est le déclencheur de l'apocalypse, mais l'armée et sa politique extrêmiste pour le contrôle de la menace nuit autant à la survie des personnages.

Voila donc un film qui sait explorer plusieurs facettes de l'âme humaine en mettant ses protagonistes dans des situations impossibles, s'élever probablement au dessus de son modèle original (par sa construction plus réussie), et donner à l'horreur de la fin de l'humanité, une classe inespérée.

Voyez-le (si vous avez les tripes) !

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17 septembre 2007

The Bourne Ultimatum

Oui James Bond est revenu dans Casino Royale, et la franchise est repartie de plus belle, pêtant la forme à tous les étages.

Mais quelques années avant ce renouveau, le genre assez fermé du film d'espionnage avait déja été transcendé par une nouvelle icône : Jason Bourne.
Thrillers d'espionnage pleins d'énergie et de justesse, The Bourne Identity et The Bourne Supremacy (respectivement La Mémoire dans la Peau et La Mort dans la Peau, pour les fans de vf) av
aient déja mis une bonne claque aux codes du genre.
Paul Greengrass après avoir explosé dans son première oeuvre Bloody Sunday, avait porté très haut le second film de la série (Supremacy), grace à sa maitrise d'une mise en scène réaliste très personnelle.

Il récidive ici sur le troisième volet, et ça fait bien plaisir ! Après 2 épisodes mémorables, la trilogie Bourne se conclut aujourd'hui par un film à la mise en scène majestueuse.
Même si l'histoire en elle même n'atteint peut-être pas le niveau de celle du 2ème épisode, on est portés du début à la fin par un souffle narratif impressionnant.
Dès les premières minutes, on peut saluer le parti prit de reprendre l'histoire là où le second film s'était achevé (ou plus précisément à l'avant dernière scène).
Et nous voila repartis à (pour)suivre Bourne, le Rosetta du film d'espionnage, de Moscou à New York, en passant par Paris, Londres, Madrid et Tanger.

Les scènes d'action sont toujours aussi impressionnantes, et on a à peine le temps d'être déçu par la poursuite à New York (oui, il faut bien être réaliste : on ne peut pas tourner de poursuite dans New York comme on le fait à Moscou). Pour moi la maestria de la baston dans la salle de bain de Tanger surclasse tout ce que j'ai vu jusqu'a présent dans le genre.

Bon, évidemment, Julia Stiles n'a pas le charisme de Franka Potente... mais son personnage a moins d'importance.
La musique de John Powell apporte toujours autant à l'ambiance (écoutez donc le morceau "Tangiers" sur ma radioblog).
Enfin, en dehors de la fin, moins classe que celles des précédents films, le tout conclut avec bonheur la série, et porte la trilogie au rang de ces films à voir et à revoir sans jamais se lasser.

Voila pour celui là, maintenant allez au cinoche !

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16 septembre 2007

photos en vrac 1

Voici une sélection des quelques photos prises ces dernières semaines...

"Le tour du pâté de maison en 80 secondes"

"Mâchoire fleurie"

"Plaine Soleil"

"braderie de Lille 2007"

"Carré des Halles, sept. 07"

"Friche des Grands Moulins de Paris"

"rails verts"

"Surface à l'envers"

"abstraction 1"

"autoportrait"

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01 septembre 2007

Cinq heures vingt-cinq... Y'a plus de baguette

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