** . . .: The Bourne Ultimatum

17 septembre 2007

The Bourne Ultimatum

Oui James Bond est revenu dans Casino Royale, et la franchise est repartie de plus belle, pêtant la forme à tous les étages.

Mais quelques années avant ce renouveau, le genre assez fermé du film d'espionnage avait déja été transcendé par une nouvelle icône : Jason Bourne.
Thrillers d'espionnage pleins d'énergie et de justesse, The Bourne Identity et The Bourne Supremacy (respectivement La Mémoire dans la Peau et La Mort dans la Peau, pour les fans de vf) av
aient déja mis une bonne claque aux codes du genre.
Paul Greengrass après avoir explosé dans son première oeuvre Bloody Sunday, avait porté très haut le second film de la série (Supremacy), grace à sa maitrise d'une mise en scène réaliste très personnelle.

Il récidive ici sur le troisième volet, et ça fait bien plaisir ! Après 2 épisodes mémorables, la trilogie Bourne se conclut aujourd'hui par un film à la mise en scène majestueuse.
Même si l'histoire en elle même n'atteint peut-être pas le niveau de celle du 2ème épisode, on est portés du début à la fin par un souffle narratif impressionnant.
Dès les premières minutes, on peut saluer le parti prit de reprendre l'histoire là où le second film s'était achevé (ou plus précisément à l'avant dernière scène).
Et nous voila repartis à (pour)suivre Bourne, le Rosetta du film d'espionnage, de Moscou à New York, en passant par Paris, Londres, Madrid et Tanger.

Les scènes d'action sont toujours aussi impressionnantes, et on a à peine le temps d'être déçu par la poursuite à New York (oui, il faut bien être réaliste : on ne peut pas tourner de poursuite dans New York comme on le fait à Moscou). Pour moi la maestria de la baston dans la salle de bain de Tanger surclasse tout ce que j'ai vu jusqu'a présent dans le genre.

Bon, évidemment, Julia Stiles n'a pas le charisme de Franka Potente... mais son personnage a moins d'importance.
La musique de John Powell apporte toujours autant à l'ambiance (écoutez donc le morceau "Tangiers" sur ma radioblog).
Enfin, en dehors de la fin, moins classe que celles des précédents films, le tout conclut avec bonheur la série, et porte la trilogie au rang de ces films à voir et à revoir sans jamais se lasser.

Voila pour celui là, maintenant allez au cinoche !

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5 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Yep!
Ca donne envie "d'aller au cinoche"!
Encore une fois, merchi Kéké pour tes conseils éclairés...

17 septembre, 2007 21:01  
Anonymous Anonyme said...

je trouve que la caméra bouge un peu trop surtout quand c'est pas utile... genre au début autour d'une table à la cia, réunion des gros méchants, ça cahote dans tous les sens, on zoom, on dézoom... sur une télé ça passe mais sur grand écran c'est gerbant. Mais quoi qu'il en soit ça reste un film très prenant. le 3e volet d'une série qui conserve un bon niveau tout au long de la trilogie, c'est assez rare. Vivement le 4e...

17 septembre, 2007 23:34  
Blogger Unknown said...

Rhalala mais qu'il est con cet amiral.
Non ça bouge pas trop, c'est classe tel quel. Faut être détaché du film pour trouver ça gerbant. Une fois que tu es dedans tu te laisses porter !

17 septembre, 2007 23:39  
Blogger Unknown said...

Mais quand t'es fatigué, comment tu fais ?

19 septembre, 2007 19:49  
Blogger Unknown said...

Beh quand t'es fatigué tu vas pas au cinéma... ou alors tu vas voir Flappy et les troululus !

19 septembre, 2007 20:41  

Caisse à dire...

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