The Balbuzard Returns !
Hey mes enfants,
Je suis de retour sur mon blogue après seize ans d'exile...
Dépassé par mon emploi du temps, je gère très mal les activités annexes (faisage de sport, communiquage avec les autres hères, passage de permis, tout ça quoi).
Donc pas de bloguage ces derniers mois et pis c'est tout.
NON
Il nous faut revenir à la réalité vraie du monde réel. Je vous raconte :
Après avoir écris mon dernier post, il y a 15 ans et 7 mois de cela, je m'balladais sur l'avenue, le coeur en proie à l'inconnu, quand une main gantée de croute de porc se posa sur mon épaule et me fit tourner sur mon moi-même (triple axel double lutz piqué).
Je me retrouvai face à Jubol Krakobon-Tetouflevec, un pauvre soudeur aveugle à moitié serbe, à moitié breton. Bref, le voilà qui me dévide toute une histoire sur la responsabilité des agents intra-muros quand au sabotage du système en place, et bien d'autres choses.
Moi, pas flippé pour un sou, j'acquiesse les sourcils en berne. Parce-que s'il faut savoir une chose sur ce bonhomme là, c'est qu'il a inventé le language mononaire : c'est en quelque sorte l'apogée du binaire mais en moins complexe, et avec des sous-titrages en esperanto.
"C'est inadmissible madame !" glapit un passant, le poil dressé par tant de hargne.
Désertant les espaces publiques, nous avons alors gagné la ruelle du Chat Qui Pète, derrière le passage du vieux mort-né. En l'espace de cinq minutes je me retrouvais avec une bonne quinzaine de passeports de toutes les strates, ainsi qu'une boussole taillée dans une figue, une carte marine du Sud du Paraguay, une clef de douze, un marteau à bomber le verre, une boule à facettes en poils de yaks (plus utile qu'on le croit dans les steppes d'Asie centrale), un sac à malices, et la laisse d'une chèvre albinos que je devais rencontrer bien plus tard au cours de mon périple.
J'étais donc paré pour la mission qui m'était tombée dessus : l'organisation d'un groupuscule mondial d'anarchisants amateurs de gauffres : Les Compagnons de la Semelle Fondue.
La suite au prochain post.
Logique.
P.S. : Si je n'ai qu'une réclamation à faire, c'est qu'on mette du chauffage dans ma geole !
Je suis de retour sur mon blogue après seize ans d'exile...
Dépassé par mon emploi du temps, je gère très mal les activités annexes (faisage de sport, communiquage avec les autres hères, passage de permis, tout ça quoi).
Donc pas de bloguage ces derniers mois et pis c'est tout.
NON
Il nous faut revenir à la réalité vraie du monde réel. Je vous raconte :
Après avoir écris mon dernier post, il y a 15 ans et 7 mois de cela, je m'balladais sur l'avenue, le coeur en proie à l'inconnu, quand une main gantée de croute de porc se posa sur mon épaule et me fit tourner sur mon moi-même (triple axel double lutz piqué).
Je me retrouvai face à Jubol Krakobon-Tetouflevec, un pauvre soudeur aveugle à moitié serbe, à moitié breton. Bref, le voilà qui me dévide toute une histoire sur la responsabilité des agents intra-muros quand au sabotage du système en place, et bien d'autres choses.
Moi, pas flippé pour un sou, j'acquiesse les sourcils en berne. Parce-que s'il faut savoir une chose sur ce bonhomme là, c'est qu'il a inventé le language mononaire : c'est en quelque sorte l'apogée du binaire mais en moins complexe, et avec des sous-titrages en esperanto.
"C'est inadmissible madame !" glapit un passant, le poil dressé par tant de hargne.
Désertant les espaces publiques, nous avons alors gagné la ruelle du Chat Qui Pète, derrière le passage du vieux mort-né. En l'espace de cinq minutes je me retrouvais avec une bonne quinzaine de passeports de toutes les strates, ainsi qu'une boussole taillée dans une figue, une carte marine du Sud du Paraguay, une clef de douze, un marteau à bomber le verre, une boule à facettes en poils de yaks (plus utile qu'on le croit dans les steppes d'Asie centrale), un sac à malices, et la laisse d'une chèvre albinos que je devais rencontrer bien plus tard au cours de mon périple.
J'étais donc paré pour la mission qui m'était tombée dessus : l'organisation d'un groupuscule mondial d'anarchisants amateurs de gauffres : Les Compagnons de la Semelle Fondue.
La suite au prochain post.
Logique.
P.S. : Si je n'ai qu'une réclamation à faire, c'est qu'on mette du chauffage dans ma geole !
Libellés : Textes
posted by Unknown | 21:37
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