** . . .: juillet 2005

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28 juillet 2005

ça s'enchaîne madame !

Bientôt 3 mois que j'ai rien écris ici n'dedans.
Et on peut dire qu'il s'en est passé des choses dans ma p'tite vie pendant ce temps là.

Pour ma pomme en ce moment, ça bouge pas mal, et c'est plutôt une transition qui fait du bien...

EXPLICATIONS :

J'ai bossé depuis octobre pour une agence de com spécialisée dans les images de synthèses pour architectes. Je faisais toute la 2D (mise en ambiance et retouches sur les perspectives, plans dans tous les sens, planches de concours, et puis même animation 2D, montage et mixage sur un film pour un futur musée...). Bref, étant le seul de l'équipe à ne faire que de la 2D, je me choppais la blinde de taff à 7,61 € net de l'heure. Seulement, les choses qui n'étaient pas très nettes au début n'ont fait qu'empirer (l'un des co-associés de l'agence est un fils du capitalisme obsédé par la thune, aucune éthique), et on s'est retrouvés à 5 ou 6 à devoir assurer un boulo monstrueux sur la fin mai/début juin (forcément les commandes pleuvaient et il était pas question d'en laisser passer une !). Ce qui fait qu'au grand désespoir de la plupart d'entre-nous, on a eu un mois infernal : on enchaînait les projets sans jamais voir le bout à raison de trois charettes par semaines (des journées de travail style de 9H à 3H; ma pire journée c'était plus de 19 heures non-stop !); et en plus on s'est mis à ne plus différencier les weekends du reste de la semaine, à devoir faire face à des responsabilités qu'on avais demandé à personne (du genre diriger des stagiaires pour nous aider, organiser le planning d'une équipe sur un projet, aller chez l'imprimeur deux heures avant le rendu et conduire comme des foufurieux dans Lille pour livrer les planches au client...) alors après une semaine d'à peu près 80 heures, à bout de nerfs, je viens de terminer un projet monstrueux, et mon connard de "boss" me dit que c'est normal, que ça va continuer comme ça et que j'aurais en charge encore plus de tâches; alors là je dis : "oui d'accord, mais ce sera 10 € de l'heure" (franchement raisonnable merde !).
Et là il a pas répondu tout de suite, il a dût se dire : "merde, voilà un outil qui se met à raisonner, vite, faut que j'en prenne un autre !"
Et le lendemain, lui téléphonant pour savoir à quelle heure je venais bosser, il me dit franco de port qu'il "ne veut plus faire appel à mes services". Pas d'explications possibles, rien. LA pourriture quoi.

J'encaisse plus ou moins le choc, le lendemain ça va déja mieux, et le surlendemain j'ai une liste de perspectives réjouissantes qui atteignent ma conscience.

Il y a des bons, voire des excellents points à retirer de ces 8 ou 9 mois dans cette agence :
- D'abord, l'expérience, énorme.
- Ensuite, les gens que j'y ai rencontré; pas mieux pour te remonter de moral que de te rendre compte à quel point tu comptais pour tous ces intéressants personnages. Certains peuvent franchement rester de bons potes, et d'autres peuvent en plus m'aider (et réciproquement) dans le boulo.
- Et puis le système de la boîte voulais que je prenne le statut de free-lance, et ça c'est pas quelque-chose que j'aurai décidé tout seul. Je pense bien que c'est exactement le système de travail qui me correspond aujourd'hui.

Et donc j'ai beaucoup de choses en route ou à faire, de gens à voir, de projets à réaliser, et chuis fort motivé...

Aujourd'hui je suis au milieu d'un contrat de 2 mois pour T.W.F, je bosse en free-lance avec Lili ma frangine qui est graphiste-maquettiste là-bas depuis 5 ans.

En plus de ça, je bosse sur de la créa de l'identité visuelle et des dépliants, affiches, cartes d'adhérents, d'une asso montée par ma tantine Laurence sur Cologne. Très sympa comme taff : ça diversifie mon catalogue de styles puisque c'est pour un jardin d'enfants avec des activités ludiques pour apprendre la langue française.

Ceci fait, je dois m'installer (en collocation si tout va bien) et je vais me trouver un petit atelier pour faire des scéances de photo avec des moyens. Parce-que ça c'est du bonheur : depuis quelques mois, je me suis remis à la photo et grâce à mon modèle régulier, l'éblouissante Audrey, je me remets à approcher l'image d'une manière non-virtuelle.

Perrine, Claire, et d'autres ont la gentillesse de poser pour moi et j'en suis bien-heureux.
Elles sont magnifiques ces filles/femmes, et j'aime concrètiser le regard que je leur porte.
Les photos je les utilise comme base pour des visuels et bien souvent elles me rappellent les personnages qui ont évolué dans mes scénarios pas encore filmés.

C'est comme-ça qu'on se rapproche de ses rêves.

A bientôt, peut-être, pour la suite...