** . . .: mars 2007

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27 mars 2007

All Along The Watchtower

Oh.

Le dernier épisode de la saison 3 de Battlestar Galactica a été diffusé hier soir sur Sci Fi.
J'ai eu des frissons en assistant à ce renouveau grandiose de l'une des meilleures séries produite pour la télévision.
Ils ont encore réussi à en renouveler le ton. Pas de mort tragique, pas d'explosion, pas de grand retournement genre "1 an plus tard"... En lieu et place des habituels cliffhangers de fins de saisons, on a droit à une envolée sinon lyrique, pour le moins étrange, déroutante, onirique, vertigineuse !

Des scènes impressionnantes illustrent l'intrigue principale de ce double épisode (19 et 20).
Sans effets autres que ceux de la mise en scène et du scénario, on savoure les relations conflictuelles entre ces derniers humains fuyant ceux qui ont détruit leurs mondes.
Pour ceux qui suivent le show, il y a des surprises...


Malgré une troisième saison en dents de scie (et c'est peu de le dire), avec un démarrage très sombre conclu par un 3ème épisode époustouflant, quelques épisodes ont déja prouvé que les auteurs de cette série étaient capables de créer une intensité et un souffle dramatique étonnant, lors d'épsiodes sans aucune référence science fictionnelle (un comble pour une série dont l'action se situe quasi exclusivement dans l'espace !).


On a aussi vu trois ou quatre histoires sans grand intéret qui puaient le remplissage de mi-saison.

Mais la fin est... bon sang, elle est classe bordel !
On pouvait se douter de certaines choses, mais l'ensemble vous pête à la gueule comme c'est pas permis.
Bon, je m'emballe peut être un chouilla mais j'en sors à peine.

Attendre janvier 2008 pour la suite ? Gods ! ça va être dur !
Espèrons que le téléfilm de cet été saura nous faire patienter avant la saison finale.

So say we all !

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16 mars 2007

Sur le Rêve I

Il y a quelques nuits j'ai rêvé que mon père m'apprenait que les oeufs en vente dans les grandes surfaces étaient surtaxés par le gouvernement pour rattraper le déficit de l'état...

12 mars 2007

Déjà ?

Les beaux jours reviennent.

Quand j'étais lycéen je detestais le soleil, pour moi il faisait beau quand il pleuvait.
J'ai un peu grandi depuis, et les premiers jours d'un printemps précoce sont vraiment les bienvenus.


Même si je trouve moi aussi qu'il n'y a plus trop de saisons, et que l'homme est en train de foutre en l'air une planète qui ne lui appartient pas; le soleil, et la douceur se font vraiment apprécier.


On se rapproche de cette période de l'année où flotte dans l'air un parfum de possible.
Les mois de mai et de juin, je pense, sont mes préfèrés.


À l'école, on sentait venir les vacances, la fin d'une époque, d'une routine pènible; on embrassait la liberté de ne rien faire.
J'ai en mémoire les jours probablement les plus heureux de ma vie, se passant au mois de juin.
Les années où l'on découvre qui on est vraiment (ou celui qu'on voudrait devenir), entre autres grâce aux films marquants et génèrateurs de vocation desquels on ressort, rêveur, dans
l'air du printemps (La Haine, Chacun Cherche son Chat, ....); le moment de l'année où l'on rêve d'amours, de grandes oeuvres, et de voyages... Si l'on en réalise certains on se souviendra que l'idée avait éclot sous le soleil de Juin.


Et puis les ballades, le temps passé au dehors à respirer l'alentour.


J'ai vu les premières terrasses fleurir aux cafés de mon quartier.
Les citadins prennent l'air et commencent à faire bronzette dans les parcs, et les filles enbellissent à la lumière des nouveaux jours.


Allez c'est décidé, cette année j'en profite.




(j'ai ajouté un titre dans ma radioblog : Bonga – Mona Ki Ngi Xica, tiré de la BO de Chacun cherche son Chat; un bonheur à écouter en flanant dans la ville au soleil)

06 mars 2007

Dexter a la classe !

Je viens juste de découvrir une nouvelle grande série américaine.

C’est produit par Showtime, chaîne concurrente directe de HBO (évidemment), déjà productrice du très sympathique mais inégal The L Word. On y retrouve donc cette absence de censure de la violence, et du langage, ainsi que la flexibilité du format (de 50 à 62 minutes sans pause).

Ça parle donc de sérial killers mais pas n’importe comment. Le héros lui-même en est un. Dans le but de nourrir sa soif de meurtres il s’est donné pour objectif de tuer toutes les personnes foncièrement mauvaises qui croisent sa route (violeurs et tueurs d’enfants, et autres…).

On suit les enquêtes de la brigade criminelle, bien sûr, d’autant plus que Dexter, jolie idée, travaille comme expert dans le service médico-légal du Département de Police de Miami.

Mais la majeure partie de l’histoire est narrée du point de vue de ce héros pas banal ; Michael C. Hall, acteur grandiose qu’on a connu en David Fisher dans l’immense 6 feet under d’Alan Ball, incarne Dexter et les épisodes sont ponctués par ses réflexions en voix off toujours un brin décalées par rapport aux scènes, et souvent extrêmement bien écrites.

Il y a l’intrigue criminelle évidemment, qui accroche pas mal (des femmes découpées en morceaux et vidées de leur sang par un mystérieux tueur en série), mais on est vite surpris par la qualité de l’ensemble : une atmosphère extrêmement maîtrisée qui mêle habilement les passages décalés (l’humour est salvateur), et les introspections morbides de Dexter.

Et puis il y a aussi la bande son magnifique, et par moment un morceau de musique d’une classe absolue qui débaroule sur une scène, achevant la conquête du spectateur.

Bien sûr on peut très justement se poser la question de la position morale que prend la série : les actes odieux justifient-ils la mort de celui qui les commet ? faut-il rétablir la peine de mort ?

Non !

Pour ma part je pense que les actes de Dexter ne se justifient pas moralement ; mais que leur intérêt réside tout bonnement dans ce qu’ils apportent à ce personnage et au scénar de la série.

On n’est pas obligé d’approuver les actes d’un personnage pour aimer l’œuvre dont il fait partie !

La diffusion de la première saison sur Showtime est achevée en Amérique, la diffusion française est prévue au printemps sur Canal +.

Crédit photos : http://www.dexterial-killer.fr

Edit > Voila, j'ai vu les 12 épisodes de la première saison en moins d'une semaine.
Et la fin est vraiment réussie : le "climax" se joue sur 2 épisodes à voir à la suite sous peine de grave troubles nerveux.
L'humour se raréfie au profit d'une intensité dramatique ponctuée de quelques scènes un peu boulets... Mais c'est grandiose; et on se dit qu'encore une fois l'oeuvre sériale télévisuelle offre plus de possibilités d'immersion que le cinoche.
Le tournage de la saison 2 commence ces jours-ci, pour une diffusion à l'automne aux Etats Unis.
Ceux qui seront en manque après le visionnage de la saison 1 pourront se procurer les romans desquels est tirée la série : Ce Cher Dexter et Le Passager Noir de Jeff Lindsay...

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05 mars 2007

This week on Battlestar Galactica

Non.

Non ? !


NOooOOOoOooon ! ! !

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