Une perle déboule, une autre s'annonce...
Vous en avez sans doute déja entendu parler : Ponyo sur la falaise, le nouveau Hayao Miyazaki, est sorti hier sur les écrans français. J'en sors à peine, et si je devais le résumer en quelques mots, ça serait : mignon, doux, frais, classique. Voila, grosso modo, même si cette adaptation libre de la Petite Sirène d'Andersen est moins foisonnante que les dernières oeuvres du maitre (Mononoke, Chihiro, ou le Chateau Ambulant), elle déborde de magie et d'un pétillant regard enfantin sur le monde. Dès les premières images, on se rend bien compte qu'il y a un parti-pris de simplification des formes et des textures.
Les premiers décors terrestres frappent par leur irréalisme : en lieu et place des classiques peintures super détaillées des décors de dessin animés habituels, tout ici semble peint à l'aquarelle, on voit même régulièrement des traits de crayons de couleur ou de pastels.
Les personnages principaux ont 5 ans, et toute la candeur du monde dans leurs grands yeux.
L'histoire est toute simple, et ses proportions toutes petites : même Kiki la petite sorcière parait plus vaste en therme de décors. On est plus proches ici dans l'ambition, d'un Totoro.
Le public visé est à l'évidence celui des petits voir des tout petits, mais n'importe quel adulte en manque de tendresse, de douceur ou de magie en ces temps difficiles savourera ce petit moment de bonheur.
Personnellement, même si je préfère de beaucoup la grandeur lyrique d'un Mononoke Hime, ou la folie baroque de Chihiro, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire et de pouffer devant tant de tendresse. Un vrai grand et beau plaisir.
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Ensuite arrive Where The Wild Things Are (Max et les Maximonstres en vf).




Wait and see...

Vivement quoi.

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