Pas de répit pour Jo Patatovaldez

Poussière d'étoile

Une bonne surprise.

J'avais entendu pas mal de bonnes critiques de Stardust (adapté du comic book de Neil Gaiman). Mais je ne m'attendais pas à voir un film aussi réussi. En cette période de fêtes de fin d'année où les petits (et même les grands) ont plus que jamais besoin de distractions, on peut se rassurer de voir en ce film un parfait remède à la fadesse des oeuvres marquetées "jeune public".

Stardust est un conte intelligent, un film pétillant, plein d'idées, riche de tonalités abouties, mélangées avec bonheur. L'histoire se déroule sur une base classique (que Gaiman maitrise et porte à ébullition comme un dieu) : Un héros au destin secret qui se lance dans une quête avec des objets clefs, rencontrant sur le chemin des amis, des épreuves, et affrontant des ennemis eux mêmes à la recherche de celle qu'il doit protéger.

Monde féérique, sorcières, roi mourant, princes rivaux, bohémienne ensorceleuse, pirates chasseurs d'éclairs, étoile déchue, tout ça se mèle à un rythme sans faille, évitant l'ennui des clichés pour mieux jouer avec, et même se rire d'eux.

Parce qu'attention, on n'est pas dans une oeuvre prétentieuse premier degré. Le film a une forte tendance à tirer vers la comédie franchement poilante, tout en gardant (et c'est le tour de force) une crédibilité dramatique intacte.

Claire Danes est charmante (même si elle fait parfois de drôles de têtes), le héros est attachant, pas trop niais ni bellâtre, Michelle Pfeiffer est en forme, et Robert de Niro pête un câble. Les persos secondaires sont impeccables, surtout ce traffiquant d'éclairs qu'on voit à un peu plus de la moitié du film.

Au niveau technique, c'est une production de très bonne facture, avec une réalisation soignée de Matthew Vaughn (futur réalisateur de Thor), des effets visuels qui - mis à part quelques petites exceptions - contribuent à harmoniser le beau travail artistique tout au long du film, et une bande originale efficace (entre le Danny Elfman de la grande époque et le Dracula de Coppola).

Bref, un film à voir (si vous trouvez un cinéma qui le passe encore, ou un vendeur de dévédés américains) pour un bon moment de bonheur cinématographiquo-féérique.
D'ailleurs j'ai bien envie de lire le comic book d'origine, histoire de voir comment le ton était rendu sur ce support. (Père Nowël qu'as-tu dans ta besace ?)

Au bord du canal

Petite promenade photo du côté de l'Esplanade aujourd'hui. Il faut bien profiter tant qu'on le peut des rares jours où le soleil gagne sur les nuages. Hop hop, voici une sélection :

Eclair de Génie

Je viens d'écrire un nouveau texte sur Labocity... ça s'appelle Eclair de Génie, c'est pas trop long et il y a même une illustration (faite de mes petites mains) et un morceau sur la Labo B.O. pour accompagner.
Vous n'avez plus d'excuse si vous n'avez pas encore rejoint les labolecteurs !
Et là en dessous c'est un petit portrait de la choupinette Rose, mon personnage dans l'histoire :

. . .

Mis à part ça, je me rends compte que c'est mon 150ème post sur ce blog... quand même ! Pour la peine, je balance 3 petits dessins de super-héros que j'ai retrouvé dans mes cartons. Ils datent de quelques années mais je les trouve sympas. Il y en a même un que j'avais peint à l'acrygouache (le jeu c'est de retrouver duquel il s'agit).

- Spider-man :

- Batman (le super-héros le plus classe du monde) :

- et une super-héroine inventée, qu'on pourrait appeler... euh Rorshach-woman ? :