** . . .: La Fleur imbécile et le Koala pubère

15 janvier 2007

La Fleur imbécile et le Koala pubère

Entendons nous sur une chose : Il n'avait jamais voulu que les Koalas soient moins
populaires que les Loutres ... Et le plus grand pays du Maghreb n'aurait aucunement
stoppé sa production de dattes pour autant;

car le poulet anorexique d'Italie rend chauve.

Voila comment tout a débuté :

Les Hamsters indépendentistes de Papouasie orientale n'admettaient plus
leurs cages, c'est pourquoi ils sautèrent en marche, dans un mouvement de groupe,
d'un Airbus en carton pâte...
Comme le vent soufflait à reculon, tous les pigeons voyageurs présents oublièrent
de composter leur Traveller Cheque, qui, Miséricorde, annula le dernier espoir
des pingouins albinos, vivant depuis peu en communauté restreinte,
de partager l'oisiveté idyllique qui nous caractèrise.

A cet instant, l'inachevé, et laborieux défilement des réalités sommaires
du monde actuel cessa dans le fracas le plus sourd et quelques chanceux,
qui se trouvaient là par hasard, purent apercevoir furtivement une silhouette
inepte mais consentante s' acharnant a hurler :

Tues-moi, ou je meurs !!!

Il ne savait pas pourquoi, mais la perspective dite du No Futur for the Communisme
lui paraissait totalement opposée à sa rive d'idéal prolétarien et fier de l'être.

Et, passant outre le sens des valeurs que sa mère lui avait inculqué de force
avec le trépied de sa machine à coudre à l'age de six ans, elle se fit nonne dans le
désarroi général, oubliant la batracienne assidue de plancton qu'elle venait d'être
à son grand regret...

C'est alors que, l'Apocalipse ne pouvant plus guère se retenir, la Terre se mit
à trembler telle une théiere en mal d'amour, et quand les murs de flammes
et les nuages de poussière cataclysmiques eurent achevé la dévastation finale
du vide stellaire, les quelques rampants qui subsistaient alors, n'ayant plus personne
à qui s'identifier, ne pouvaient plus que répèter à des fins communicatives :

-T' es quoi toi ?!?
-Moi j' suis un Lapin !

Et espèrons qu'il fasse jour demain...




k.l.b. 96

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